A la frontière Franco-Espagnole, un douanier français arrête un pauvre bougre a vélo qui porte deux sacs énormes sur le dos.
Désignant l'un des sacs, il demande : "qu'est-ce que c'est que ça ?"
- "C'est du sable", répond l'Espagnol.
Le douanier sourit et demande au cycliste de le suivre pour un contrôle de routine. Quatre heures après, une analyse chimique n'ayant rien mis en évidence, il relâche l'individu...
Le lendemain, une scène identique. A la frontière, le même douanier interpelle le même homme qui porte les mêmes sacs. Il lui demande encore : "qu'est-ce que c'est que ça ?"
- "Du sable comme hier", répond l'homme. Le douanier ouvre les sacs, l'un après l'autre, constate que ça ressemble à du sable, et invite l'homme a poursuivre son chemin.
La même scène quotidienne se reproduit un mois durant et, ne tenant plus, le douanier organise une nouvelle analyse du contenu des sacs. Rien que du sable... Le douanier perplexe relâche son suspect.
Cette scène quotidienne se renouvelle pendant trois ans et cesse un beau jour, laissant le douanier dans l'angoisse terrible de n'avoir jamais su déjouer ce curieux manège.
Mais un jour, plusieurs années s'étant écoulées, en vacances sur la Costa Brava, le douanier retrouve ce curieux bonhomme dans un restaurant et n'hésite pas à s'adresser à lui : "Dites-moi, Monsieur. Je me suis toujours demande ce que c'était que cette histoire de sable... On ne vous a jamais pris en défaut. Maintenant, ça fait longtemps, il y a prescription, alors vous pouvez me le dire : "Qu'est ce que vous trafiquiez ?"
- "Des vélos...", répond l'homme.